Costumes d'opéra de Pékin, marionnettes et ombres chinoises
Spectacles d'ombres et de marionnettes chinoises
« Franchir les portes du théâtre du Petit Miroir, c'est changer de continent. »
— Le Monde - Zurban
Depuis 1976, le Théâtre du Petit Miroir s'est attaché à recueillir des marionnettes, des ombres, et des costumes d'opéra jusque dans les régions les plus reculées de Chine et de Taiwan.
Sauvées des destructions d'objets d'art ordonnées par les autorités chinoises en 1966, ou, pour celles venant de Taiwan, témoins d'une culture traditionnelle aujourd'hui menacée de disparition par le fulgurant développement économique de l'île, ces ombres et ces marionnettes sont présentées en exposition par le Théâtre du Petit Miroir et utilisées dans ses spectacles.
L'exposition présentée par le Théâtre du Petit Miroir comprend des marionnettes des 19ème et 20ème siècles - marionnettes à gaine, à tiges, à fils, provenant des différentes provinces de la Chine.
Les marionnettes à gaine (budaixi), manipulées par la main du marionnettiste glissée dans le costume, incarnent une tradition vivante particulièrement ancrée dans le Fujian et à Taiwan. Les marionnettes à tiges (zhangzhongmu), contrôlées par des baguettes fixées à la tête et aux mains, permettent des mouvements d'une grande précision. Les marionnettes à fils (kuileixi), suspendues et animées par un système complexe de fils, peuvent exécuter des actions acrobatiques spectaculaires. Ces trois techniques, héritières d'une tradition millénaire, partagent avec l'Opéra de Pékin un même répertoire, une même esthétique gestuelle et un même langage musical.
Les panneaux d'ombres (piyingxi), personnages, animaux et décors, sont regroupés par thème. Ces ombres, pour l'essentiel originaires de la province du Shanxi et de la province du Hebei, remontent au 19ème siècle.
À côté des marionnettes, la collection comprend des livrets de conteur-récitant pour théâtre d'ombres, des coffres pour le transport des marionnettes, des albums pour classer les ombres, des décors en toile peinte, un castelet en bois de camphrier recouvert de feuilles d'or, ainsi que des costumes et des coiffes d'opéra chinois.
Récemment acquis, une dizaine de magnifiques costumes d'opéra chinois, en soie et finement brodés complètent la collection et explicitent les liens profonds entre théâtre de marionnettes, théâtre d'ombres et opéra en Chine.
La collection constitue également un formidable support pour des conférences, des animations et des ateliers pédagogiques offrant un panorama complet de l'art des marionnettes et des ombres en Chine.
La technique théâtrale des marionnettes et des ombres chinoises est aussi élaborée que celle de l'Opéra de Pékin qui s'en est inspiré, ces formes de spectacle sont très liées : même répertoire, même musique et même code.
Si les marionnettes ont emprunté à l'opéra les maquillages colorés et complexes, les costumes richement brodés et la musique aux larges accents percutants, la stylisation très poussée des mouvements des acteurs chinois prend clairement sa source dans la gestuelle des marionnettes.
…une théorie de têtes nues totalement décapées, révèle de fins visages aux expressions presque bouddhistes… sur les murs se déploie une délicate frise de personnages, d'animaux et de décors exquisément ciselés : des ombres chinoises pour la plupart rescapées de la Révolution culturelle.
D'éblouissantes marionnettes à gaine...
Les marionnettes et autres ombres exposées sont tout simplement magnifiques… Cette exposition présentée par le théâtre du Petit Miroir est exceptionnelle par sa richesse…
L'exposition du théâtre du Petit Miroir… présente une trentaine de panneaux d'ombres et des marionnettes toutes plus originales les unes que les autres. La disposition des panneaux magnifie la subtilité des couleurs et la richesse des mouvements. Les ombres et les marionnettes exposées ont réellement séduit le public.
Une véritable collection rescapée de la Révolution culturelle.
Franchir les portes du théâtre du Petit Miroir, c'est changer de continent. Après des années en Asie, le théâtre du Petit Miroir a posé son castelet rouge et or et sa fabuleuse collection de marionnettes chinoises anciennes à Issy les Moulineaux. A découvrir.
Initié à Taiwan pendant 5 ans à l'art du théâtre de marionnettes et du théâtre d'ombres par Li Tien Lu, un des derniers grands maîtres de marionnettes de l'île, Jean-Luc Penso a créé en 1976 le Théâtre du Petit Miroir. La compagnie se consacre à la création de spectacles contemporains et à la diffusion de spectacles de marionnettes et d'ombres chinoises.
Le Théâtre du Petit Miroir a créé une trentaine de pièces, souvent tirées des grands textes de la littérature mondiale, jouées sur cinq continents dans plus de quatre-vingt dix pays.
À Paris, ses spectacles ont été présentés au Théâtre National de Chaillot, au Théâtre de la Ville, au Centre Pompidou, au Musée Guimet, au Musée du quai Branly, au Musée de l'Homme, à la Cité de la Musique et sur la Terrasse des Jeux lors des J.O. 2024. En régions, le Théâtre du Petit Miroir se produit dans des théâtres, festivals, musées et centres culturels.
En octobre 2006, Jean-Luc Penso a reçu le Grand Prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques pour l'ensemble de son travail.
Spectacle musical d'ombres chinoises
Malgré tous ses efforts pour être sage, Lo Zha, l'enfant magique, fait des gaffes bien plus grosses que lui.
Alors, le tigre se prend une raclée, l'arrogant Roi Dragon et son fils vantard se plaignent, des fantômes se font tournebouler et le Roi des Enfers s'exaspère. Lo Zha devra passer par bien des épreuves avant que l'Empereur de Jade lui-même ne fasse reconnaître à tous ses vrais mérites.
Le spectacle est entièrement réalisé en ombres chinoises en peau de buffle finement ciselées et colorées et anciennes pour la plupart, provenant de la collection du Théâtre du Petit Miroir.
L'Enfant Magique et le Roi Dragon a été présenté dans le monde entier : en France, en Europe, en Afrique du Nord, dans l'Océan Indien et en Amérique du Sud, en Asie Centrale et en Extrême Orient à Taiwan et à Singapour, à Macao, Hong Kong et en Chine à Canton, Shang Hai, Wu Han, Xi An et Pékin. En octobre 2023, il a été présenté au public de Dili, la capitale du Timor Oriental, pour une série de 6 représentations.
« L'Enfant Magique et le Roi Dragon » a été le premier spectacle invité au Musée du Quai Branly.
« Réalisé dans la pure tradition du théâtre d'ombres chinois, ce spectacle fut tout simplement un ravissement. A l'émerveillement du spectacle des ombres s'ajoutait une musique rare et superbe. »
« Il faut se méfier des idées reçues. En particulier en matière d'ombres chinoises ! Il n'y a pas plus coloré que celles-ci ! Un public enchanté, composé d'enfants et d'adultes, l'a découvert ... au Musée des Arts Asiatiques… il y eut de quoi s'étonner devant l'écran blanc sur lequel défilaient des morceaux de rêves. Bien sûr, les adultes ne furent pas les derniers à s'émerveiller. »
« Le talent et les prouesses techniques de Jean-Luc Penso ont captivé et ont subjugué plus d'un millier de jeunes lors des séances qui se sont succédées au Théâtre d'Amboise. »
« Jean-Luc Penso manie de délicates ombres chinoises pour conter en musique les aventures de Lozha, l'enfant magique. »
« Le passage du Théâtre du Petit Miroir à Changé a été l'occasion de découvrir ce théâtre d'ombres chinoises en couleur, dans la ligne pure de cet art. »
« Les ombres sont de véritables objets d'art reconstitués d'après une technique chinoise très ancienne : la peau de buffle finement découpée en lamelles devient translucide pour laisser passer l'éclairage. Magnifique »
« Manipulées et rendues vivantes par le marionnettiste, ces ombres savent merveilleusement éclairer l'imagination des enfants, mais aussi des grands. »
« Gros coup de cœur pour "L'Enfant Magique et le roi Dragon". Les enfants sont suspendus aux périples de Lozha doté de pouvoirs magiques et d'une force redoutable. Un spectacle d'ombres chinoises envoûtant. »
« Dépaysement assuré pour ce spectacle d'ombres dans la plus pure tradition chinoise. Aventures, rebondissements, ruses et moqueries d'après un récit mythologique, conté et mis en scène par un maître du genre, Jean-Luc Penso. Un ravissement. »
Un Français fait revivre toute la magie du théâtre chinois. Les corps des personnages, leurs mains et leurs pieds sont vivants et très habiles, leurs formes sont belles... La musique, les lumières et les décors ajoutent à la réussite du spectacle.
Jean-Luc Penso est un homme-théâtre absolu. A le regarder depuis les coulisses, on le voit à chaque seconde décrocher de leur support métallique ses petites figurines en peau de buffle, colorées et translucides, les agiter sur l'écran blanc, appuyer, tout en dansant, sur d'invisibles boutons.
Spectacle musical de marionnettes à gaines
Héros incontournable de la culture populaire chinoise, le Singe Blanc, Sun wu Kong, le roi des singes, est un personnage peu recommandable. Imbu de lui-même, fantasque et prétentieux, il a pourtant gagné la sympathie de tous les Chinois depuis des siècles.
Son arrogance le pousse à s'en prendre à bien plus fort que lui, son humour séduit le rétif, sa ruse suscite l'admiration de tous. Il a quelques raisons d'être sûr de lui : Bouddha préside à sa naissance. Il apprend l'art des métamorphoses en un instant, et même le roi des Buffles ne lui fait pas peur. Mais le roi des singes est trop ambitieux : il veut être empereur à la place de l'empereur de Jade. Ni la force ni la ruse ne parviennent à le calmer. Alors, le Roi Dragon est bien malmené au fond des océans et le Roi des Enfers est envoyé à tous les diables. Cela se terminera mal (momentanément) pour le Singe Blanc, mais ceci est une autre histoire !
« On suit le singe dans ses rocambolesques aventures. Toute la magie du spectacle tient dans la précision du maniement des marionnettes à gaine, qui arborent de somptueux costumes moirés et manient le sabre comme si elles étaient vivantes. »
« Que la culture chinoise ancienne vous passionne ou non, ne manquez surtout pas ce spectacle. Manipulées par deux virtuoses de l'art, cette création est une véritable petite merveille. »
« Formé à l'école de Taipei, Jean-Luc Penso manipule ses marionnettes à gaine avec une dextérité rare. Les enfants jubilent. Les parents sont fascinés. »
« Le Singe Blanc et le Roi Dragon : un joyeux charivari qui ravit les marmots aussi bien émerveillés par cette histoire que par les créatures de tissu, habilement manipulées par Jean-Luc Penso. Un ravissement. »
« Ce spectacle a été créé à la Cité de la Musique, accompagné par un orchestre de Taiwan. Cette fois, c'est sans l'orchestre mais avec la même facétieuse virtuosité que, dans le charmant Théâtre du Petit Miroir, le roi singe retrouve ses costumes chamarrés et son castelet doré. »
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